Image
Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d’emploi

Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d’emploi

French
Body

Les résultats d’une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisée en 2020 sur les allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques ont été publiés… et font état de nombreuses anomalies ! L’occasion d’un rappel en la matière…


Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : de quoi parle-t-on ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté en 2020 afin de vérifier l’utilisation des allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques accompagnant les compléments alimentaires vendus sur les places de marché sur internet.

La DGCCRF rappelle qu’il existe différentes catégories d’allégations. On trouve ainsi :

  • les allégations nutritionnelles, qui sont des messages ou des représentations qui affirment, suggèrent ou impliquent qu’un aliment possède un certain nombre de calories, de nutriments ou équivalents ayant un effet nutritionnel, comme « pauvre en matières grasses » ou encore « riche en vitamine C » ;
  • les allégations de santé, qui sont les messages qui avancent l’existence d’une relation entre une catégorie d’aliment et la santé, comme « la vitamine D est nécessaire à une croissance et un développement osseux normaux des enfants » ;
  • les allégations thérapeutiques, qui sont les messages qui affirment qu’une denrée alimentaire a des propriétés particulières de prévention, de traitement ou de guérison d’une maladie humaine, comme « réduit la douleur arthritique ».

L’utilisation de ces allégations est réglementée depuis le 1er juillet 2007. Ainsi, seules certaines allégations nutritionnelles et de santé sont autorisées. Les allégations thérapeutiques sont, quant à elles, interdites.


Des allégations encore mal utilisées

La DGCCRF a décelé, lors de son enquête, un taux d’anomalie de 60 % (75 opérateurs ont été contrôlés). Les non-conformités relevées portent sur tous les types d’allégations.

Ainsi, concernant :

  • les allégations nutritionnelles, il a été détecté, par exemple, que l’allégation « source de » a été utilisée à tort en raison d’une teneur en vitamine trop faible ;
  • les allégations de santé, il a été détecté des allégations non autorisées, comme « L’ananas est un actif minceur naturel », chez 33 des 75 opérateurs contrôlés ;
  • les allégations thérapeutiques, il a été détecté au moins une allégation interdite chez 38 des opérateurs contrôlés.

La DGCCRF indique également avoir relevé l’absence de certaines mentions, pourtant obligatoires.

Un nouvel outil est mis à disposition des professionnels permettant de retrouver plus facilement les allégations de santé qu’ils peuvent utiliser.

Source : Actualité de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du 19 septembre 2022 : « Allégations nutritionnelles et de santé : une réglementation encore trop souvent méconnue »

Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d’emploi © Copyright WebLex - 2022

À voir aussi
Crypto-actifs : la France s’adapte à la réglementation européenne
Crypto-actifs : la France s’adapte à la réglementation européenne
Si les crypto-actifs ont déferlé dans le quotidien de nombreuses personnes, ils restent néanmoins des produits peu compréhensibles pour la majorité et peuvent comporter des risques. L’Union européenne s’est saisie du sujet en créant un cadre. Ce qui…
Réduction de cotisations patronales : à hauteur du SMIC, mais à quelle date ?
Réduction de cotisations patronales : à hauteur du SMIC, mais à quelle date ?
La réduction des cotisations patronales Assurance maladie et Allocations familiales dépend du montant du SMIC, appréciée au 31 décembre 2023. Sauf que, le SMIC a été revalorisé le 1er novembre 2024. Quel est alors le montant à prendre en compte pour…
Mauvaise foi « fiscale » : qui est le coupable ? 
Mauvaise foi « fiscale » : qui est le coupable ? 
Une SCI fait l’objet d’un contrôle fiscal au cours duquel le vérificateur estime que des manquements délibérés ont été commis : il réclame donc le paiement des sommes redressées, majorées de 40 %. Et pour prouver cette « mauvaise foi », il va s’…
Image bot
Image
Titre bot
Suivre notre actualité
Image
Image
Titre
Besoin d’être accompagné dans votre activité ?
Texte

Nos experts sont heureux de pouvoir parler de votre projet.

Titre 2
Nous rendre visite
Language
French
Formulaire de newsletter